Xavier BERTRAND

Origines et formation

Xavier Bertrand

Xavier Bertrand est né à Châlons-sur-Marne, le 21 mars 1965. Ses parents travaillent tous les deux dans une banque, tandis que son père est cadre bancaire à la SGAM, sa mère est employée. Après avoir obtenu son baccalauréat, il fait des études à Reims où il obtient une maîtrise de droit public, puis un Diplôme d'études supérieures spécialisées d'administration locale.
Il commence sa carrière professionnelle en tant qu’agent d'assurance, profession qui fait l’objet désormais de moqueries auprès de ses collègues politiciens.

Ses premiers pas en politique

Dès l’âge de 16 ans, il s’engage en politique. Il entre aux jeunes du RPR. Il milite activement, se sent proche des idées de Philippe Seguin. Il est adjoint au maire de Saint-Quentin. A 22 ans, il devient assistant parlementaire du sénateur Jacques Braconnier. Quelques années plus tard, il est élu député dans la deuxième circonscription de l’Aisne. Grâce à cette expérience, il a envie de faire sa place à Paris. Il travaille beaucoup, compensant le fait qu’il n’a pas intégré de grandes écoles, et finit par se faire remarquer par Alain Juppé qui lui propose en 2002 une mission sur la réforme des retraites pour l’UMP.
L’année suivante, Alain Juppé (président de l’UMP) lui demande de mener le débat sur la réforme des retraites au cours d’une tournée dans toute la France où il est chargé d’expliquer le projet du gouvernement. Il est alors désigné comme rapporteur du projet de loi à l'Assemblée nationale.
Il gagne la confiance du parti en intégrant le Club de la boussole réunissant les députés qui se revendiquent fidèles au Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin et au Président de la République, Jacques Chirac.

Du secrétariat d’Etat à l’Assurance maladie au ministère de la Santé

En mars 2004, lorsque Jean-Pierre Raffarin reconstitue son gouvernement, il nomme Xavier Bertrand Secrétaire d'État à l'Assurance maladie. Il est chargé de mener à bien la réforme de l’Assurance maladie. Mais, après la victoire du « non » au référendum sur la Constitution européenne, Jean-Pierre Raffarin doit quitter le gouvernement. C’est Dominique de Villepin qui le remplace. Au jeu des chaises musicales, Douste-Blazy quitte le ministère de la Santé au profit de Xavier Bertrand.
Contrairement aux amis d’Alain Juppé qui ont tous quitté le gouvernement, il réussit à rester et à se faire une place honorable. A ce poste, il doit faire face à plusieurs problèmes comme celui de l'épidémie de chikungunya à la Réunion. En 2006, il pilote le projet de loi mettant en place l’interdiction de fumer dans les lieux publics.

Porte-parole du candidat Sarkozy à la présidentielle de 2007

Le 29 novembre 2006, il décide de se rallier au candidat Nicolas Sarkozy. Après avoir travaillé avec Philippe Séguin, Alain Juppé, Jacques Chirac, Jean-Pierre Raffarin, il décide donc de choisir de soutenir très tôt Nicolas Sarkozy pour la présidentielle. C’est l’un des premiers ralliements chiraquiens au profit de Nicolas Sarkozy. Le ministre de l’Intérieur saura s’en souvenir.
Le 15 janvier 2007, Nicolas Sarkozy le nomme officiellement porte-parole de sa campagne. Néanmoins, il conserve son poste de ministre jusqu’au début de la campagne officielle. Il quitte donc le gouvernement le 26 mars 2007, pour devenir à plein temps porte-parole.

Ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité

En mai 2007, le président de la République fraîchement élu, Nicolas Sarkozy, et son Premier ministre, François Fillon, choisissent Xavier Bertrand comme ministre du Travail, des Relations sociales et de la Solidarité. Il se trouve alors en charge des quatre des principales réformes promises au cours de la campagne : le service minimum, les régimes spéciaux, le contrat unique et, en 2008, le régime général des retraites.
Il est donc attendu sur des dossiers épineux. Nicolas Sarkozy l’a choisi pour ses qualités de diplomate. Il devra au cours de son mandat être en contact permanent avec les syndicats, et tout en imposant les réformes, savoir se montrer à leur écoute. Ses détracteurs affirment que le ministre se montre ouvert mais ne cède jamais, s’il doit faire une réforme, il ne transige pas. C’est précisément parce qu’il ne recule pas devant les difficultés que Xavier Bertrand a été choisi pour ce poste.