Vidéos · 15 fév. 2008 à 22:40
Depuis que Nicolas Sarkozy a commencé sa chute dans les sondages, l'ambiance s'est dégradée au sein de la majorité. Les membres du gouvernement s'inquiètent du prochain remaniement, les députés UMP s'agacent de devoir voter les lois sans concertation, et le Premier ministre s'agace de plus en plus de voir les collaborateurs du président de la République occupés l'espace médiatique.
Dans contexte difficile, le président de l'Assemblée nationale a toujours essayé de jouer un rôle tampon afin de ne pas exacerber les tensions. Sauf que Bernard Accoyer a commis un petit impair la semaine dernière. Le 8 février dernier, Bernard Accoyer était l'invité de l'institut d'étude politique de Grenoble pour une conférence sur la réforme des institutions. Interrogé par le professeur émérite Jean-Louis Quermonne, le président de l'Assemblée nationale s'est fait gentiment piégé.
Le professeur émérite évoque un colloque qui s'est déroulé il y a une quinzaine d'années sur la réforme de l'Etat. A l'époque, le commissaire général du Plan avait déclaré que le parlement n'était qu'un groupe de pression et que l'Etat était avant tout incarné par le Président de la République et le gouvernement. Face à de tels propos, Bernard Accoyer s'est déclaré scandalisé qu'un haut fonctionnaire dénigre autant le pouvoir du parlement. Le professeur émérite révèle alors que celui qui avait fait cette déclaration occupe aujourd'hui un poste à haut niveau. Bernard Accoyer lui demande alors de révéler le nom de cet individu devant des étudiants médusés. Et là, surprise, celui qui a dit que le parlement n'était qu'un simple groupe de pression est...
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