Ancien chef d'Etat, disponible pour des conférences. Tarif : 100 000 dollars de l'heure. Nicolas Sarkozy était à Londres lundi 3 juin, à l'invitation de la banque américaine Goldman Sachs. Devant 200 personnes réunies à l'hôtel InterContinental, Nicolas Sarkozy a disserté sur l'Europe. D'après Le Monde, au cours de cette conférence fermée à la presse, Sarkozy aurait laissé entendre qu'il était prêt à revenir en politique....

Il fallait s'y attendre. A force de surjouer le président normal, tout le monde l'attendait au tournant. Et c'est finalement dans une ligne droite, par un média qui n'est pas vraiment réputé pour sa cellule investigation, que François Hollande a été pris en flagrant délit. Mercredi 6 juin, sur le trajet entre Paris et Caen, alors que le chef de l'Etat se rend en Normandie pour les commémorations du débarquement, le convoi présidentiel est suivi par une moto de BFM TV. Des images aussi...

François Hollande s'est exprimé depuis son fief, à Tulle en Corrèze. Avant de partir pour Paris, fêter sa victoire place de la Bastille. "Les Français viennent de choisir le changement en me portant à la présidence de la République. Je mesure l'honneur qui m'est fait et la tâche qui m'attend. Devant vous, je m'engage à servir mon pays. Avec le dévouement et l'exemplarité que requiert cette fonction. J'en sais les exigences et à ce titre, j'adresse...

Un mystère. Pourquoi Sarkozy n'a-t-il pas interrompu Hollande pendant son réquisitoire "Moi, président de la République ?" Pendant plus de trois minutes, le candidat socialiste a pu dérouler son texte, rappeler notamment que Sarkozy s'était rendu dans un hôtel chic pour collecter des dons pour l'UMP. Et Sarkozy n'a pas bougé.

Trois longues minutes qui ont dû paraitre une éternité à Nicolas Sarkozy. Pourquoi le président sortant n'a-t-il pas interrompu le candidat socialiste ? On ne saura jamais. Toujours est-il que l'histoire des débats de second tour des campagnes présidentielles retiendra pour l'édition 2012 la longue tirade de François Hollande sur la présidence qu'il souhaite incarner. A l'exact opposé de celle de Nicolas Sarkozy.

La viande halal, le référendum sur les chômeurs, l'espace Schengen, le vote des étrangers... et la réforme du permis de conduire. Les "thèmes surprises" (appelés aussi "attrape-vote") n'ont pas manqué pendant cette campagne. Une spécialité signée Nicolas Sarkozy, qui a découpé l'électorat en tranches. La réforme du permis de conduire est sans aucun doute la proposition la plus inattendue (et la moins xénophobe, c'est déjà...

Zapping. Les élections sont-elles un éternel recommencement ? En partenariat avec l'INA, BFM TV s'est intéressée à l'annonce des différents programmes des candidats socialistes depuis 1988. Priorité à l'éducation nationale ? Taxation de la spéculation et des revenus du capital ? Amélioration du niveau des retraites et hausse du smic ? C'était les priorités en 1988, en 1995 et 2007, les candidats s'appelaient François Mitterrand, Lionel Jospin ou encore...

C'est le "buzz" de la semaine, comme on dit. Ou plutôt le lapsus de la semaine. Invité de l'émission "Mardi politique", diffusée sur RFI le mardi 9 janvier, Christian Estrosi a suscité le rire des journalistes qui souhaitaient le faire réagir aux propos de Martine Aubry. Lors de ses voeux à la presse, cette dernière avait critiqué le bilan de Sarkozy en dénonçant le "quinquennat du Fouquet's", du nom de ce chic restaurant dans lequel Sarkozy avait fêté sa...

Eric Besson n'apprécie pas qu'on puisse mettre en doute la sécurité des centrales nucléaires. Guy Lagache, le présentateur du magazine Capital sur M6 s'en est vite rendu compte. Mercredi 15 juin 2011, pendant le tournage de l'émission, Eric Besson a quitté le plateau après quelques minutes d'interview. Le ministre de l'Industrie n'a pas supporté que le journaliste puisse mettre en doute la sécurité des centrales nucléaires en France et n'a pas voulu écouter le...

Jean-François Copé avait bien appris sa leçon. Dimanche soir, lors de la soirée électorale des cantonales, le secrétaire général de l'UMP a répété aux mots près l'argumentaire de la majorité : les militants ont fait "un travail fantastique", le PS "manie l'injure et la caricature" à moins que ce ne soit "la caricature et l'injure', etc.