Présidentielle 2007 : les sites web de Besancenot et Laguiller ne sont plus accessibles

Suite du tour d'horizon des sites web de campagne avec deux stratégies différentes à l'extrême gauche : le site d'Olivier Besancenot et celui d'Arlette Laguiller. Dans les deux cas, les sites de campagne ne sont plus accessibles. Mais pour l'une, il s'agit de revenir à une stratégie collective, pour l'autre, c'est la fin d'un site web prévu pour une durée limitée. Décryptage.

Arlette-laguiller.org redirigé vers le site de Lutte Ouvrière

Le site de campagne www.arlette-laguiller.org n'est plus accessible, toutes les pages ont été supprimées par l'équipe de campagne de Lutte Ouvrière et l'adresse est redirigée vers www.lutte-ouvriere.org.
L'URL arlette-laguiller.org avait été réservée dès 2003 par Lutte Ouvrière avec pour objectif de l'utiliser lors de la campagne présidentielle 2007. Si le site web a été désactivé une fois la campagne terminée, Lutte Ouvrière a décidé de garder l'adresse arlette-laguiller.org au moins jusqu'en 2008.

Besancenot2007.org a été désactivé

Même constat du côté du site de campagne d'Olivier Besancenot. Le site www.besancenot2007.org n'est plus accessible. En incluant l'année de l'élection, la Ligue Communiste Révolutionnaire avait fait le choix d'un nom de domaine à durée limitée. Une fois la campagne terminée, le site a donc été désactivé. Mais contrairement à Lutte Ouvrière, la LCR n'a pas décidé de réserver à nouveau l'adresse besancenot2007.org.
Le slogan de Besancenot était "Nos vies valent plus que leur profit". Compte tenu des reventes des sites Lepen2007.fr et Nihous2007.fr, la LCR serait inspirée de récupérer l'adresse besancenot2007.org si elle ne veut pas risquer de voir son site revendu par un particulier qui ne souhaite que faire du profit !

La disparition de ces sites pose la question de l'utilité de web-archives

Le recyclage des sites de campagne varie donc d'un candidat à l'autre. Certains ont fait le choix de laisser leur site en ligne en consultation d'archives, d'autres ont décidé de le supprimer. Ces suppressions sont dommageables car le contenu de ces sites pourrait être utilisé par des chercheurs pour analyser la netcampagne 2007. La Bibliothèque Nationale de France a enregistré toutes les pages de ces sites politiques pour constituer des archives consultables en intranet à la BNF. Mais vu le faible coût d'un site internet (10 euros le nom de domaine), les partis politiques pourraient laisser leur site de campagne en ligne en mode archives.