Clic droit, clic gauche · 31 jan. 2007 à 15:10
Avoir un site internet de qualité n'est pas suffisant pour s'assurer une forte audience. Il faut aussi posséder un bon nom de domaine sur internet. A cet égard, les règles de réservations sont simples : premier arrivé, premier servi. De Chirac.com à Sarkozy.fr, petite enquête sur les noms de domaine en politique.
Un nom de domaine sur Internet est l'adresse web que vous tapez dans votre navigateur pour accéder au site Internet. N'importe quel particulier peut acheter un nom de domaine pour un coût qui varie de 10 à 15 euros par an.
Vu le faible coût d'un nom de domaine, une course à l'enregistrement s'est engagée selon la règle : premier arrivé, premier servi. Ainsi, Nicolas Sarkozy a failli choisir comme slogan "la rupture tranquille". Aussitôt, un chômeur a réservé l'adresse www.larupturetranquille.com en racontant ses déboires sur le marché du travail et a demandé à Nicolas Sarkozy de racheter son nom de domaine.
D'autres jouent sur la faute d'orthographe, si le site www.segoleneroyal.com renvoie bien vers le site officiel de la candidate www.desirsdavenir.org, le site segoleneroyale avec un e (www.segoleneroyale.com) est une parodie du site de la candidate.
Pour éviter ce type de détournement, l'UMP a acheté le nom de domaine www.chirac.com. Désormais, Chirac.com redirige l'internaute vers le site officiel du candidat de l'UMP www.sarkozy.fr.
Comme quoi, malgré la rupture, il y a toujours un lien entre Chirac et Sarkozy.