Revue de presse · 4 déc. 2013 à 11:12 · 
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Qui va se lasser en premier ? Les journalistes ou les politiques qui assènent des contre-vérités ? Dans la campagne municipale pour la mairie de Paris, les deux principales candidates, Nathalie Kosciusko-Morizet (UMP) et Anne Hidalgo (PS), distillent régulièrement des accusations infondées. Avec un net avantage pour NKM, qui pilonne le bilan de Bertrand Delonoë dont sa première adjointe, Anne Hidalgo, est forcément comptable.
Dans sa rubrique Desintox, Libération rectifie, jour après jour, ces petits mensonges. Un travail de longue haleine, relayé par aucun autre média, par lassitude sans doute. Car à quoi bon rectifier des chiffres dont on sait, à chaque fois, qu'ils sont sujet à caution ?
Oui, à quoi bon. Mais on va quand même le faire. On vous avait déjà parlé des chiffres fantaisistes de NKM sur les effectifs de personnels de sécurité (censés avoir fortement augmenté). La nouvelle "marotte" de NKM porte désormais sur le "train de vie" de la mairie, censé avoir fortement augmenté lui-aussi. Imaginez : le train de vie de Delanoë a augmenté de 40% au cours de ses deux mandats. NKM assure que ce chiffre peut être vérifié par n'importe quel électeur dans le budget, à la catégorie "charges à caractère général". Ce que Libération a vérifié : depuis 2001, les dépenses de fonctionnement ont effectivement augmenté (de 30% et pas de 40%) pour atteindre 833 millions d'euros en 2012. Sauf qu'il ne s'agit pas de petits fours, de cocktails ou d'autres largesses sous-entendues par le terme "train de vie". En réalité, selon Libération, "ces charges représentent avant tout les dépenses d'énergie des équipements (58,5 millions), les frais d'entretien et de fonctionnement des infrastructures". Rien à voir avec le "train de vie" donc.
*** Source
- Sarah Bosquet, "Finances : la droite fait un (petit) four", Libération 26.11.2013
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