Revue de presse du 1er avril 2014 : Analyses et commentaires sur la nomination de Manuel Valls à Matignon

Revue de presse · 1er avr. 2014 à 08:01 · Commentaires 0

Valls, premier ministre

Un pari risqué pour les uns, un choix logique pour les autres. La presse revient sur la nomination de Manuel Valls au poste de Premier ministre.

LeMonde.fr : "Manuel Valls, le pari risqué de François Hollande"

C'est à Manuel Valls, le marginal du Parti socialiste, l'homme qui n'avait obtenu que 5,6 % des suffrages à la primaire socialiste d'octobre 2011, que François Hollande a décidé de confier les clés de Matignon au moment où son quinquennat menace de virer à la tragédie. Ce coup de poker peut paraître improbable : la gauche rue dans les brancards après la défaite aux municipales, et Jean- Marc Ayrault, le premier ministre sortant, avait pris soin d'obtenir des appuis auprès des partenaires sociaux et de verrouiller une majorité PS-écologiste pour tenter de se maintenir à Matignon.

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Le Monde du 1er avril 2014

Libération : "Hollande met de l'ordre à Matignon"

Et la troisième fois fut la bonne. Manuel Valls y a d'abord pensé très fort au moment de l'affaire Cahuzac. Puis il s'y est carrément vu après le psychodrame de Leonarda. François Hollande avait alors tergiversé. Puis finalement renoncé. Il aura fallu la débâcle des municipales pour que le chef de l'Etat franchisse un pas, pour le moins paradoxal : nommer à Matignon le plus social-libéral de ses ministres pour répondre à une exigence de «justice sociale». Tous ceux qui espéraient un possible changement de ligne politique sont donc prévenus : il n'y en aura pas. Ainsi va Hollande. Il adore malmener sa majorité. Après lui avoir fait avaler sa politique de l'offre, il adoube le candidat à la primaire socialiste (5,763%) qui avait fait campagne pour la TVA sociale. François Hollande n'aime ni le changement ni la pression. Il a dû se résigner au premier à cause de la deuxième, devenue beaucoup trop forte.

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Libération du 1er avril 2014

Le Figaro : "Une cohabitation d'un genre inédit"

François Hollande a fait ce que Jacques Chirac ne s'était jamais résolu à faire avec Nicolas Sarkozy : nommer à Matignon une personnalité plus jeune, plus populaire, plus énergique, plus autoritaire, plus ambitieuse que lui. Plus à droite aussi. L'ampleur de la déroute municipale interdisait au chef de l'État toute solution de confort. Toute demi-mesure aurait été prise par les Français comme un déni de la sanction qu'ils lui ont infligée moins de deux ans après son élection. Dans le discrédit généralisé de la gauche, seul Manuel Valls gardait la popularité et le crédit suffisants pour susciter l'attention, sinon l'adhésion d'une opinion désabusée.

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Le Figaro du 1er avril 2014

Le Parisien : "Ayrault a résisté jusqu'au bout"

Un an, dix mois et seize jours... Jusqu'au bout Jean-Marc Ayrault aura essayé de prolonger son bail à Matignon. Hier matin encore, malgré la claque monumentale subie par le PS aux municipales, il espérait pouvoir sauver sa tête. « Il a vu François Hollande deux heures le matin, rapporte un proche. Le président lui a assuré que sa décision n'était pas encore prise et qu'il le rappelait » Mais le couperet est finalement tombé dans l'après-midi par un coup de fil du président. Agacé par les fuites qui annonçaient déjà la nomination prochaine de Valls, Ayrault a ensuite, fait inédit, annoncé lui-même sa démission et envoyé un de ses conseillers la porter à pied à l'Elysée.

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Le Parisien du 1er avril 2014

Mediapart : "Comment Hollande a choisi Valls"

C'est une véritable OPA. Lundi 31 mars 2014, François Hollande a annoncé la nomination de Manuel Valls à Matignon, en remplacement de Jean-Marc Ayrault, carbonisé par la débâcle des municipales. Un choix à rebours du message envoyé par les électeurs de gauche qui ont massivement sanctionné la politique menée depuis bientôt deux ans. Mais la bulle sondagière et médiatique a fait de l'ex-ministre de l'intérieur le seul recours possible pour un président de la République pris au piège de ses propres errements.

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Mediapart du 1er avril 2014

Le HuffingtonPost : "Valls ou la dernière carte de François Hollande"

"C'est maintenant que les ennuis commencent !" Cette phrase, attribuée tantôt à Léon Blum, au lendemain des élections gagnées par le Front Populaire, tantôt à un autre socialiste, député du Nord avant la Seconde guerre mondiale, Bracke-Desrousseaux, est criante de vérité : devenir Premier ministre dans la configuration catastrophique de l'après municipales, est un défi majeur pour un homme politique : Manuel Valls peut s'y grandir ou s'y brûler. >> Lire l'article

Le Huffington Post du 1er avril 2014

Rue89 : "Seize choses que vous ignorez peut-être sur Manuel Valls"

De 1997 à 2001, Valls est chargé de la communication et de la presse de Lionel Jospin, alors Premier ministre. Il n'aime pas le travail d'attaché de presse, se trouvant digne d'un destin national. « Il prenait de haut les journalistes », se souvient une confrère qui, à l'époque, suivait Matignon. « Il terrorisait les nouveaux venus », confirme une autre qui, elle, suivait le Parlement.

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Rue89 du 1er avril 2014



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