Frédéric Lefebvre ignore ce qu'est le web 2.0 mais pourrait devenir secrétaire d'Etat à l'économie numérique

Vidéos · 6 jan. 2009 à 21:09

Frédéric Lefebvre

L'actuel porte-parole de l'UMP, Frédéric Lefebvre, s'est bâti une réputation de communicant hors-pair. Ce proche de Nicolas Sarkozy inonde régulièrement l'AFP de communiqués sur tous les sujets d'actualité. Suppléant d'André Santini aux législatives de juin 2007, Frédéric Lefebvre doit son entrée à l'Assemblée nationale à la nomination du maire d'Issy-les-Moulineaux au poste de secrétaire d'Etat à la fonction publique dans le gouvernement Fillon. Mais André Santini risque bien de quitter le gouvernement en raison de ses ennuis judiciaires. Le retour d'un ministre à l'Assemblée nationale étant automatique, Frédéric Lefebvre pourrait alors se retrouver sans rien. Le président de la République lui aurait donc trouvé une porte de sortie lors du prochain remaniement gouvernemental : Frédéric Lefebvre pourrait devenir secrétaire d'Etat à l'économie numérique en remplacement d'Eric Besson, celui-ci devenant ministre de l'Immigration.


L'occasion était donc trop belle pour Jean-Jacques Bourdin, journaliste politique sur BFM-TV, de tester les connaissances de Frédéric Lefebvre sur Internet. D'ordinaire très à l'aise, le porte-parole de l'UMP s'est retrouvé coincé sur la définition du web 2.0, terme utilisé pour parler des réseaux sociaux (Facebook, Myspace, Flickr) et du rôle accru de l'internaute dans la publication de contenu.

Alors, qu'est-ce que le web 2.0 ? La réponse... ou presque, en images :





A la décharge de Frédéric Lefebvre, celui qu'il est censé remplacer n'était pas vraiment plus à l'aise avec l'outil internet. Le site web de la ville d'Eric Besson était digne d'un site des années 1990 et le secrétaire d'Etat pouvait difficilement surfer sur Internet depuis son bureau à Matignon car "l'accès est ultra sécurisé". Pour protéger les systèmes informatiques des ministères, des pare-feu y sont souvent mis en place, si bien que des sites sont bloqués. C'était le cas de Youtube et Dailymotion en avril dernier. Espérons que la situation se soit arrangée depuis afin que le secrétaire d'Etat à l'économie numérique puisse vraiment surfer sur le web.

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