Infos matin du 2 janvier 2007

De retour après le réveillon du 31, les journalistes de presse écrite nous ont préparés un déjeuner présidentiel plutôt copieux.

Jacques Chirac, candidat ?

Pour Yves Michaud, philosophe qui a publié Chirac dans le texte : la parole et l'impuissance, l’allocution du président de la République l’amène à penser qu’il serait candidat. Et Libération de titrer « Chirac, candidat sans en avoir l’air ». Le Figaro se montre plus prudent précisant que « Chirac se donne 15 jours pour cadrer le débat ». En effet, entre aujourd’hui et le 14 janvier, date de l’investiture officielle de Nicolas Sarkozy comme candidat UMP à la présidentielle, Jacques Chirac va prononcer toute une série de vœux où il présentera sa vision du débat qui s’annonce.

Nicolas Hulot, candidat ?

Nicolas Hulot avait dit qu’il se prononcerait sur une éventuelle candidature en début d’année. Rappelons que les deux principaux candidats, Nicolas Sarkozy et Ségolène Royal, ont signé son pacte écologique. Pourtant, d’après Libération, Nicolas Hulot hésite à se lancer et « sonde l’après-campagne avant d’y aller ou pas ».

Royal/Sarkozy, les favoris.

Une chose est sure pour Le Figaro, c’est « Royal/Sarkozy, le duel annoncé ». Rarement les sondages ont placé deux candidats aussi haut dans une élection présidentielle puisque tous deux dépassent la barre symbolique des 30% d’intention de vote. Ségolène Royal a esquissé un début de slogan « Pour que ça change fort », quant à Nicolas Sarkozy, il s’apprête à être investi par l’UMP le 14 janvier prochain avec comme slogan « Pour que tout redevienne possible ».

Bayrou/Le Pen, les outsiders.

Le Figaro s’interroge : « Le Pen, Bayrou : qui sera le troisième homme ? ». Souvenons-nous qu’en 2002, on se demandait de qui Le Pen ou Chevènement serait le 3ème homme. Depuis les résultats, on sait, le 3ème homme, c’était Lionel Jospin.

Et les législatives en juin 2007 ?

Avec cette campagne présidentielle qui s’annonce, on en oublierait presque que les élections législatives pour élire les députés à l’Assemblée Nationale ont lieu un mois après l’élection présidentielle. Le Figaro rappelle d’ailleurs que grâce à la loi sur la parité et à l’évolution des mentalités, on s’achemine « vers une Assemblée Nationale plus féminine et plus diverse ».